water walk (1)
Le temps s'y prête, moins de vent, quelques rayons et quelques heures devant nous.
Dans
le quartier de prédilection de J., kididjuudji (note de Jen : Kichijoji), où elle se réfugie tous
les vendredis pour aller tisser dans son repaire (Avril, pour ceux qui
suivent), se trouve un petit parc, en contrebas de cette ancienne
banlieue, aujourd'hui englobée par la mégalopole.
Aujourd'hui nous abordons la zone par Inichakira-koen (Inokashira koen, note de Jen), puis nous suivons le petit itinéraire.
C'est toujours la fête. C'est mercredi et ça sent l'école buissonnière, pour des enfants que les femmes promènent à l'heure de l'école, pour des hommes d'affaires, des étudiants et des groupes de jeunes venus pique-niquer, fêter le printemps.
photo prise à la japonaise par une japonaise
(avec une francaise aux cheveux mi-longs ni courts....et sales - un choc culturel)
Le quartier lui-même vaut le détour : petites rues quasi piétonnes
bordées de boutiques et restaus minuscules, quartier de poupées,
quartier nippon. A l'embouchure des petites rues, une artère plus large
et bien moderne, nous ramène à coups de néons, bus, taxis, affiches à
la gare.
un rocker esseulé sur sa natte ? no future ou no lunch ?
Des
mères de famillle : J. regrette évidemment de n'avoir pas apporté sa
progéniture... Moi ? je profite de chaque instant avec eux, mais aussi
du plaisir de la retrouver sans ses poussins.
Certains
se sont faits livrer et gardent la place (parfois réservée avec un
carton où figure apparemment l'heure d'arrivée du groupe)
le plus surprenant mais guère plus rare ? les hommes d'affaire qui marquent le coup et reviennent s'asseoir eux aussi sous les blossoms, chacun portant sa bento box, ou, parfois, regroupés autour d'authentiques fondues : c'est toute une organisation, cette petite semaine ! une atmosphère extrêmement doucereuse et détendue conférée par l'air de fête en forme de confettis de pétales roses...
heureuse ?
oui, merci...dans le décor
je crois.
moi aussi.
les soeurs machiavéliques
d'un côté du pont
de l'autre
essai de sourires à l'américaine
On dirait que l'objectif crache tel un dragon ses pétales de douceur...non ?
ma
soeur - le cheveu gras (résistance à l'esthétisme ambiant ? je vais pas
me vanter mais il faut bien revendiquer son appartenance culturelle :
un gaijin est un gaijin)
Les tortues aussi font la pose américaine, une jambe tendue vers l'arrière
Atmosphère surprenante, kitsch et presque bruyante (pour le japon) : c'est désuet, charmant et calme et le guide que nous suivons nous propose un détour vers les ruelles résidentielles qui surplombent le parc et où nichent quelques ateliers d'artistes.
Fin de la promenade, le temps de déguster qq petits plats de légumes sautés dans la caverne de maître ioda.
les blossoms en publicité et je vous assure les vrais sont aussi kitchissimement magnifiques
Ici une pub en 4*3 prise dans le métro...